Ce dispositif mécanique et acoustique interprète la morphologie du lieu en vibrations sonores par le biais d’un système topophonique. Interrogeant les rapports que nous entretenons avec le paysage environnant ainsi que nos manières de le percevoir, cette machinerie absurde s’évertue à donner voix aux champs.
Un bac verseur est rempli continuellement par le biais d’un robinet situé en amont. Le récipient se remplit durant une certaine durée (environ une à deux minutes), puis, par la force de son propre poids, se déverse dans six réceptacles indépendants. Ceux-ci conduisent alors l’eau aux six installations via des tuyaux de mêmes longueurs (25m). De part la géomorphologie quelque peu accidentée du champs, chaque tuyau subis une pente spécifique. Ainsi, le débit d’eau servant à activer chaque module est différent. Une séquence de murmures est alors chantée par l’ensemble de six topophones : Agrophonie.